Sologne et Berry
Quels que soient vos centres d’intérêt vous trouverez dans un rayon de quelques dizaines de kilomètres autour de Nançay de quoi passer des heures, des jours -et même des semaines- passionnants. Pour chaque lieu cité nous indiquons la distance à Nançay.
Vous pouvez accéder à cette même liste classée par thèmes.

Nançay Radio-télescope
En pleine forêt au cœur de la Sologne, loin des parasites urbains, s’élèvent les deux immenses réflecteurs du radiotélescope de Nançay, le quatrième plus grand du monde. Le Pôle des étoiles, organisé pour l’accueil du public, lui est associé. Il comporte une boutique avec un rayon librairie, un musée présentant de façon simple des notions d’astronomie et d’astrophysique et un planétarium. Des soirées d’observation et des conférences sont régulièrement organisées.


Nançay Galerie Capazza
Patrimoine historique du XVIIe siècle superbement restauré, rattaché au château de Nançay. Dans un cadre exceptionnel de 2000 m2, vous admirerez les œuvres de 80 artistes de notoriété internationale incarnant l’art contemporain dans les registres les plus représentatifs des arts plastiques. Vous y verrez aussi le Musée imaginaire du Grand Meaulnes créé à l’initiative de Sophie et Gérard Capazza et d’Alain Rivière neveu d’Alain-Fournier.
litho de Daniel Louradour, décorateur du film « Le Grand Meaulnes » de Gabriel Albicocco


Office de Tourisme des Villages de la Forêt
5 rue du Château 18330 Nançay
Tél. : +33 (0)2 48 51 80 31

Nançay Golf
Un golf 9 trous dans les bois et les étangs.



Neuvy sur Barangeon Tourbière de la Guette (8 km)
Une tourbière est une zone humide dans laquelle s’accumule la matière organique végétale issue des plantes qui y croissent, en particulier les mousses, la végétation étant installée sur un substrat qu’elle a elle-même constitué (les sphaignes pouvant être considérées comme les véritables "ingénieurs" du milieu et de ses conditions physico-chimiques).
Historiquement, on imagine facilement pourquoi les hommes ont affublé les marécages d’une réputation si malsaine : ce qui suinte, ce qui stagne et se décompose (plus ou moins) évoque irrémédiablement l’organique, le fécal, la maladie, la chair... et donc notre propre vulnérabilité. Néanmoins, nous aurions tort de penser que bon nombre de tourbières ont disparu au XXe siècle pour ces raisons. D’une simplicité consternante, la cause en est tout autre et illustre parfaitement le rapport qu’entretiennent encore aujourd’hui tant de personnes avec leur environnement : les tourbières ne servent à rien ! ... Ces lieux difficiles d’accès, n’offrant ni poissons, ni cultures, étaient de surcroît inconstructibles et de ce fait parfaitement inutiles aux populations. Tout juste pouvait-on y chasser quelques oiseaux (aujourd’hui les lâchers de faisans à la Guette sont hebdomadaires...) ou y faire brouter quelques bétails peu exigeants. Faut-il pour autant détruire ce que l’on ne peut exploiter ?

La tourbière de la Guette mesure 1300 m de long pour une largeur inférieure à 200 m et sa superficie est d’environ 23 ha. Chose suffisamment rare pour être soulignée, le terrain appartient à la commune de Neuvy, garantissant ainsi l’accès du public au site et la pérennité des études scientifiques et naturalistes.

Vierzon Musée de l’histoire industrielle (19 km)

En 2013 Vierzon a rassemblé en un lieu unique ses deux principales collections : celles du musée de l’histoire industrielle de la ville (verrerie, porcelaine, grès, machines agricoles) et celles du musée Laumônier liée à l’histoire du chemin de fer en France.
Le musée garde également le souvenir de la première école professionnelle de France, ouverte en 1887 dont les étudiants se nommaient les Vierz’Arts, devenue lycée technique Henri-Brisson.


Vierzon square Lucien Beaufrère (19 km)

En vue de la création d’un jardin public, la municipalité de Vierzon achète en 1922 une partie des dépendances de l’abbaye de Saint-Pierre située entre le bassin du canal de Berry et le cours de l’Yèvre.
En 1927, un concours pour le projet d’un monument aux morts de la guerre 14-18 est organisé par la ville en même temps qu’une souscription publique est lancée.
On décide d’élever ce monument dans le jardin public nouvellement créé. L’architecte Henry Karcher élabore un projet qui va au-delà du seul monument aux morts : il intègre un jardin pour l’accompagner et l’amplifier.
Cet ensemble architectural remarquable constitue une étonnante synthèse entre les espaces plantés et les éléments d’architecture. Unique en son genre, il est considéré comme un chef d’œuvre de l’Art Déco de l’entre-deux-guerres.

La Chapelle d’Angillon Château (21 km)
L’histoire du château se confond avec celle de la Principauté souveraine de Boisbelle, propriété de Sully, qui crée la ville nouvelle d’Henrichemont en l’honneur du Roi Henri IV.

Aubigny sur Nère (26 km)
Pendant la guerre de Cent Ans, en 1423, le Roi Charles VII offrit la ville d’Aubigny à Jean Stuart de Darnley, le plus prestigieux des chefs de l’armée écossaise venue prêter main forte aux Français au nom de l’Auld Alliance (traité d’aide mutuelle entre la France et l’Écosse conclu au XIIIe siècle.
La ville resta écossaise pendant quelque quatre cents ans et le souvenir de ces temps est conservé dans les Fêtes Franco-écossaises qui ont lieu chaque année le 14 juillet.
Les maisons à colombages, le parc, le château des Stuarts donnent à Aubigny un charme bien particulier.

Mehun sur Yèvre (27 km)
Fondée en 1854 par le Suisse Charles Pillivuyt, la manufacture de porcelaine de Mehun reste depuis cette date la plus grande de France. Le sable fin, l’argile et le kaolin découverts dans la région, ainsi que les vastes forêts qui fournissent les grandes quantités de bois nécessaires pour les fours ont fait du Berry un centre important de production.
On peut visiter le Pôle de la porcelaine. (Voir aussi le musée de Vierzon).


Mais Mehun c’est aussi la ville où le duc Jean de Berry fit aménager son somptueux château et réaliser les célèbres Très Riches Heures (actuellement conservées au Musée Condé à Chantilly). Ce château devint le séjour préféré du Roi Charles VII qui y remit, à Noël 1429, ses lettres de noblesse à Jeanne d’Arc. Il est représenté dans les Très Riches Heures dans la scène de la Tentation du Christ.

On peut y visiter le Musée Charles VII.


L’étang du Puits (30 km)
La nature et l’imperméabilité du sol de la Sologne expliquent la présence de nombreux étangs (environ 3 200 qui représentent 11 500 hectares d’eau). Ils sont, pour la plupart, artificiels, car visant au développement de la pisciculture, de la reconstruction au lendemain de la guerre de Cent Ans à la rénovation, sous Napoléon III, de cette région marécageuse. Ils sont particulièrement concentrés près de Fontaines-en-Sologne et autour de Saint-Viâtre, cette dernière zone étant appelée la Sologne des étangs.
Cependant le plus grand, l’étang du Puits, se trouve dans le Cher et en partie dans le Loiret, entre Argent sur Sauldre et Clémont.


Bourges cathédrale (30 km)

Bourges Palais Jacques Cœur
L’hôtel que Jacques Cœur, argentier du Roi Charles VII, fit construire de 1443 à 1451. Cette même année il fut arrêté et ne l’habita donc jamais.
De 1820 à 1920 l’hôtel abrite la Cour d’Appel. Depuis lors il en garde le nom de Palais Jacques Cœur.

Bourges musée Estève

L’œuvre de Maurice Estève (1904-2001), né et mort à Culan dans le Cher, est présenté dans le cadre de l’Hôtel des Echevins.


Bourges Musée des Arts décoratifs Hôtel Lallemant

Les collections comportent du mobilier, principalement français, des meubles en marqueterie ou en laque de Chine, un ensemble de tapisseries du XVIe et XVIIe siècles, ainsi que des objets d’art: : faïences, émaux, ivoires, verrerie, horlogerie, mobilier miniature et meubles de maîtrise. Des peintures du XVe au XVIIIe siècle (France, Italie, Pays-Bas). Parmi les œuvres du XVIIe : « Le Temps vaincu par l’Amour », « Vénus et l’Espérance » de Simon Vouet, « La Vierge et l’Enfant » attribué à Nicolas Poussin, le Portrait de femme de la cour de Louis XIV attribué à Pierre Mignard...
L’hôtel Lallemant est également un haut-lieu de l’alchimie ; son plafond à caissons a été étudié entre autres par Fulcanelli, le grand alchimiste du début du XXe siècle.

Bourges Musée national des MOF
Dons et dépôts des Meilleurs Ouvriers de France : chefs d’œuvre, outils, archives, photographies, objets spécialement cédés ou faits pour le musée.

Bourges les marais
Les « marais » sont un espace de 135 hectares tout proche du centre de la ville qui, du XVIIe au XXe siècle ont alimenté la population en fruits et légumes. Aujourd’hui les maraîchers professionnels ont disparu mais ce sont les amateurs réunis dans l’Association des Maraîchers de Bourges, qui continuent à entretenir cet immense jardin divisé en petites parcelles. C’est également un lieu de promenade très apprécié.


Bourges Observatoire de l’Abbé Moreux
L’abbé Théophile Moreux est né à Argent-sur-Sauldre en 1867 et mort en 1954. Il est inhumé à Aubigny-sur-Nère. Connu surtout comme excellent vulgarisateur il a fondé au petit séminaire de Bourges un observatoire dont il a été chassé lors de la promulgation de la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905. On peut encore voir à Bourges au numéro 22 de la rue Ranchot l’observatoire qu’il fit construire à ses frais dans le style mauresque mais dont la coupole a disparu.
Voir ici des éléments de biographie
et ici
l’histoire de l’observatoire.
l’observatoire en 1909
aujourd’hui


Dans la célèbre collection « Pour comprendre... » l’abbé Moreux a publié de nombreux ouvrages qui ont éveillé en bien des jeunes l’intérêt pour la science. Celui-ci par exemple, introduction à l’astronomie


le franciscain de Bourges

Aloïs-Joseph, frère Alfred Stanke
avec l’abbé Moreux en 1948


Menetou-Salon (33 km)
Le vignoble de Menetou-Salon propose des vins blancs issus du cépage Sauvignon blanc, des vins rouges et rosés issus du cépage Pinot noir. Ainsi que des rosés. Pour acheter, l’idéal est de se rendre chez un caviste ou, encore mieux, chez un producteur qui vous permettra de goûter ses vins avant de les acheter.
le château de Menetou qui a appartenu à Jacques Cœur


La Borne (33 km)
est l’un des hauts lieux de la poterie en France. Village de potiers depuis le moyen-âge, son activité a repris à partir des années 1960 avec l’installation de nombreux artistes français et étrangers. On y trouve le Centre de céramique contemporaine, très beau musée qui comporte également une riche librairie spécialisée.



Argent sur Sauldre Musée des métiers (33 km)
Dans le château. Ouvert l’après midi de Pâques à fin septembre. Les outils et le savoir-faire des artisans du XIXe siècle.

Cathédrale Linard (36 km)

L’un des chefs-d’œuvres peu connus de l’art naïf.

Vailly-sur-Sauldre Musée rétromécanique (42 km)
Petit musée privé présentant 35 berlines françaises conçues pendant la période 1945-1960.

Château de La Ferté St Aubin (54 km)
Dans le château (fin XVIe - XVIIe siècle) on peut visiter une quinzaine de salles meublées.
On découvre dans le parc un jeu de l’oie grandeur nature, une trentaine de jeux en bois, un minigolf de 15 pistes et la reconstitution d’une gare des années trente avec locomotive à vapeur et un wagon de l’Orient-Express.

Plaimpied-Givaudins Musée de la Guerre 1939-1945 (55 km)
Le premier pas se fait dans un café d’époque, un bon bistrot à la française des années 40, où les affiches de la libération donnent le ton. Puis, sur deux niveaux, les visiteurs découvrent le GMC, camion de la victoire avec sa remorque, un moteur de l’avion Messerschmitt 110 découvert à 5 mètres sous terre dans les Ardennes, un blindé américain, une quantité improbable d’armes, du canon anti-aérien à l’arme de poing, du matériel militaire.

Avord Pôle aéronautique (58 km)
C’est à l’école d’aviation militaire d’Avord qu’en 1915 Guynemer a obtenu son brevet de pilote militaire.

Sancerre (60 km)
Ses vins sont bien connus mais Sancerre est également située dans la zone d’appellation du crottin de Chavignol. La ville fournit le décor de deux romans : « la Muse du département », de Balzac et « Monsieur Gallet, décédé », de Simenon.

Dun sur Auron Musée du canal du Berry (66 km)
Les éclusiers, menuisiers et charpentiers de bateaux ont marqué la vie locale pendant plus d’un siècle. Remarquablement constitué d’une collection d’objets, photos, maquettes et témoignages, ainsi que de l’intérieur, reconstitué, d’une péniche, le musée est abrité dans les anciennes prisons royales du XVe siècle.

Valençay Musée de l’automobile (71 km)
plus de 60 modèles en état de marche, de 1898 à nos jours.

Abbaye de Noirlac (80 km)
Abbaye cistercienne construite à partir de 1150 par un petit groupe de moines venus de Clairvaux. En 1791, l’abbaye est confisquée au titre des biens nationaux. Elle est occupée ensuite par une manufacture de porcelaine pendant une grande partie du XIXe siècle puis devient propriété du département du Cher en 1909 et fait l’objet d’une remarquable restauration de 1950 à 1980. Elle est aujourd’hui un centre culturel.

Luçay le Mâle. Le train du Bas Berry (83 km)
27 km de voie étroite dans la campagne berrichonne

Littérature

George Sand (1804-1876) : Nohant est à une centaine de km mais on ne peut parler du Berry sans au moins mentionner George Sand qui, outre Chopin, reçut dans sa maison Balzac, Delacroix, Liszt, Flaubert et presque tous les grands noms de ce temps. Le Festival Chopin a lieu chaque année en juin et juillet.

Alain-Fournier ( 1886-1914) :
Fils d’instituteurs berrichons et solognots, Alain-Fournier a merveilleusement évoqué le mystère des forêts solognotes dans son unique roman « Le Grand Meaulnes ». Tué pendant la première guerre mondiale le 22 septembre 1914, à l’âge de 28 ans, il a été porté disparu. Ce n’est qu’en 1991, 77 ans après, que l’on a retrouvé sa dépouille dans une fosse commune.
Son souvenir est partout dans notre région, de La Chapelle-d’Angillon où il est né à Epineuil-le-Fleuriel où son père est instituteur, et bien sûr à Nançay qu’il aimait particulièrement.

Marguerite Audoux (1863-1937) :
Cette « couturière des Lettres » (comme l’a baptisée son biographe Bernard Marie-Garreau), de son vrai nom Marguerite Donquichote, née à Sancoins, orpheline de mère à l’âge de trois ans et abandonnée par son père, entrera à l’orphelinat de Bourges, avec sa sœur aînée. Elle y vivra sept ans jusqu’à ce qu’elle soit envoyée soigner les porcs en Sologne.
Bergère à la ferme de Berrué, (à 7 km de Sainte-Montaine, petite commune solognote), elle en sera chassée 4 ans après parce qu’elle tombera amoureuse du fils de la propriétaire. Montée à Paris, elle deviendra couturière et écrira à 47 ans son premier roman autobiographique « Marie-Claire » qui enthousiasme Octave Mirbeau et remporte le Prix Fémina-Vie Heureuse en 1910.
Elle a partagé une grande amitié avec Alain-Fournier.
A Aubigny-sur-Nère un petit musée lui a été consacré dans le château des Stuarts.

Maurice Genevoix (1890-1980) :
écrivain dit régionaliste, homme de Loire, né à Decize, il a vécu son enfance et son adolescence à Châteauneuf sur Loire auprès de ses grands-parents maternels avec ses parents. Après de brillantes études à Paris, il est blessé pendant la guerre de 14/18 et devient écrivain pour témoigner de l’horreur dans « Ceux de 14 ».

Après son roman solognot « Raboliot » dont le décor est celui du village de Brinon-sur-Sauldre (32 km de Nançay) et ses alentours, il reçoit le prix Goncourt en 1925. Elu à l’Académie Française en 1946, il en assume le poste de Secrétaire perpétuel à partir de 1958 puis démissionne en 1974 (ce que personne n’a encore fait) pour se consacrer totalement à son œuvre.

Claude Seignolle né en 1917 :
a publié en quatre volumes les Contes, récits et légendes des pays de France. Réfugié à la fin de guerre en 1944,en Sologne, à Presly dans la ferme des Quatre Vents, il se fait écrivain et ouvre le cycle des Malédictions.
Amoureux de ce pays de bois et de marécages, il reviendra en Sologne en 1947 pour écrire « Marie la Louve » à l’Auberge du Cheval Blanc, à Sainte-Montaine.
Considéré comme le maître du fantastique français, Claude Seignolle est très connu dans les pays anglo-saxons pour son œuvre originale et ses Evangiles du Diable.

François Barberousse « l’écrivain Solognot oublié »
Fils d’un paysan aisé, François Barberousse (1900-1979) est né à Brinon-sur-Sauldre, là même où Genevoix a placé l’intrigue de Raboliot en 1900. Il fut élève à l’école communale de La Chapelle-d’Angillon où son institutrice était la mère d’Alain-Fournier.
Il publie chez Gallimard en 1935 un roman « L’Homme sec » qui manqua de peu le Goncourt et qui décrit la vie du paysan solognot pris entre son amour de la terre et son refus de l’injustice sociale.

Natura 2000 Sologne


Natura 2000 est un réseau européen de sites naturels dédié à la préservation d’espèces et de milieux à forte valeur patrimoniale.
Avec plus de 346 000 ha de superficie désignée au titre de la directive « Habitats  », le site de la Sologne est le plus vaste site terrestre en France. Il se situe sur 3 départements, le Cher (18), le Loir-et-Cher (41) et le Loiret (45). Il concerne 96 communes, dont Nançay.
Le site Sologne possède un patrimoine naturel riche. Ainsi, 23 habitats et 32 espèces d’intérêt européen ont été identifiés. Cette richesse, liée principalement aux milieux ouverts (prairies, landes) et aux milieux humides (marais, étangs, cours d’eau) est pourtant aujourd’hui menacée. L’abandon de la gestion traditionnelle des espaces solognots (agriculture extensive, pisciculture) en est la principale cause.